AVERTISSEMENT
JE donne maintenant au public un ouvrage que j'ai composé il y a environ
dix-huit ans, et que je présentais quatre ans après [le 22 avril 1780], à la
ci-devant Académie des Sciences de Paris. Cette Compagnie savante n'eut
connoissance que du titre de l'ouvrage, parce qu'ayant nommé des commissaires
pour l'examiner et lui en rendre compte, le rapport ne lui en fut point fait.
Les motifs qui portèrent les commissaires à mettre des lenteurs énormes dans
l'examen de cet ouvrage, enfin à éloigner et même à éluder entièrement le
rapport dont ils étoient chargés, intéressent trop peu le lecteur, pour que je
lui en fasse part aujourd'hui. Je dirai seulement que, frappé de la
vraisemblance, j'ose même ajouter de l'évidence, que me parurent avoir les idées
qui naquirent de mes recherches sur un grand nombre de faits, physiques ; et que
cependant des considérations relatives à la tranquillité par
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